Bâtiment
de recherches archéologiques L'Archéonaute
Admis
au service actif depuis le 27 août 1967, L'Archéonaute
n'est pas un bateau comme les autres.
Unique bâtiment de ce type, il est aussi unique de part son statut. En
effet, s'il était, jusqu'en 1997, armé par la Marine nationale,
c'est au ministère de la culture qu'il appartenait. Ce dernier avait
financé sa construction pour l'affecter à la DRASM (Direction
des Recherches Archéologiques Sous-Marines). Car L'Archéonaute
est un bâtiment spécialement construit pour la recherche archéologique sous-marine.
Pour
des raisons d'économie budgétaire, la Marine a désarmé
le bâtiment le 15 avril 1997.
Cependant, comme
le bâtiment était encore en bon état, à l'issue d'un
bon carénage à Marseille, il reprit du service le 18 juin 1998.
Cette fois, le ministère de la culture choisit une société
privée, Serra-Marine (devenu aujourd'hui FOSELEV), de la Seyne-sur-mer,
pour armer le bâtiment. C'est cette société qui, maintenant
arme et entretient le bâtiment.
Le petit navire
de guerre est donc redevenu civil, tout en restant un navire d'Etat. La
marque A789 a disparu et sous la plaque portant son nom en lettres de cuivre,
est désormais inscrit le port d'attache : Marseille. Tout ceci n'a été
possible que grâce à la détermination de quelques-uns et
à leur conviction que les recherches archéologiques possèdent,
avec lui, un instrument unique, sans équivalent dans les autres pays
méditerranéens dont les côtes sont pourtant, comme les nôtres,
riches en épaves anciennes et en vestiges de toutes sortes.
|
Caractéristiques
techniques :
|
Longueur : 30 mètres
Largeur : 6 mètres
Tirant d'eau : 2,6 mètres
Déplacement : 120 tonnes
Puissance : 600 Cv
|
Equipage : 6 à 12 plongeurs
Drome : 2 zodiacs avec HB 60 CV et HB 45 CV.
Transmissions : 4 VHF portables.
Manutention : une grue hydraulique.
Radar : un radra de navigation Furuno |
Au cours du carénage de 1991 à Marseille,
il subit des modifications importantes ; installation de la climatisation,
remplacement de la potence plage arrière par une grue hydraulique et du
radar DECCA par un FURUNO.
|
(Sources
: Drasm, Cols Bleus
n°2451 août 1998, BO des Armées)