Histoire
et actualités de la frégate Duguay-Trouin
9
avril 1999 : Retour du GEAOM à Brest
Le 9 avril, le porte-hélicoptères Jeanne
d'Arc et la frégate ASM Duguay-Trouin ont accosté à l'épi porte-avions
de l'arsenal de Brest, bouclant un tour du monde complet de cinq mois, dont
168 jours de mer. Parmi les temps forts, de la campagne, on retiendra l'opération
humanitaire pour porter secours aux victimes du cyclone Mitch en Amérique centrale,
ainsi a que l'escale historique à La Havane. La Jeanne d'Arc devrait
rester en service jusqu'en 2006. Le Duguay-Trouin sera désarmé dans le
courant de cette année et remplacé, dans son rôle de conserve du porte-hélicoptères,
par la frégate Georges Leygues.(Cols
bleus n°2482 du 17 avril 1999 - photo Marine nationale / SM Dolle)
Mars
1999 : L'Euromarfor rencontre le GEAOM, escale au Pirée
Relevant la frégate Montcalm
à Catane, le La Motte Picquet est
devenu la composante française de l'escadre de l'Euromarfor, rejoignant ainsi
le NRP Alvares Cabral (embarquant le CTG portugais), PITS Libeccio
et le SPS Extremadura. Transitant vers la mer Égée, le groupe Euromarfor
est allé à la rencontre du GEAOM, donnant lieu à un passex avec le porte-hélicoptères
Jeanne d'Arc et la frégate
Duguay-Trouin. Rejoint par la frégate Tourville,
l'ensemble du groupe école français a poursuivi sa mission de formation à travers
la Méditerranée. Le Photex a réuni, pour la grande occasion, un groupe
école plus vivace que jamais, escorté par des bâtiments de combat se préparant
aux opérations multinationales de demain, sous la bannière de l'Union de l'Europe
occidentale.
Après que les panaches de fumée du GEAOM se sont évanouis à l'horizon, (...
...) l'Euromarfor a repris la mer pour continuer son entraînement aux opérations.
(Cols bleus n°2482
du 17 avril 1999)
Mars
1999 : Escale à Istanbul
Après un transit de douze jours en mer Rouge, marqué par le franchissement
du canal de Suez puis en mer Égée, dans le détroit des Dardanelles et en mer
de Marmara, les deux bâtiments du GEAOM accompagnés du BSM Loire
et des chasseurs de mines Persée
et Verseau, ont mouillé à Istanbul
face au palais de Dolinabahce, dernière demeure des sultans ottomans. Malgré
une situation locale tendue, l'escale s'est déroulée sans incident, La présence
de cinq bâtiments de la Marine nationale a confirmé l'intérêt porté par la France
à la Turquie. L'étroitesse des liens entre les deux marines s'est concrétisée
à l'occasion de nombreuses rencontres, notamment lors de la réception offerte
par l'ambassadeur au palais de France. (Cols
bleus n°2481 du 10 avril 1999)
Février
1999 : Escale à Tokyo
Le GEAOM, accompagné de la frégate de surveillance Prairial
depuis Honolulu, a fait escale en baie de Tokyo du 1er au 6 février 1999. Deux
frégates japonaises ont accueilli les bâtiments français puis les ont escortés
jusqu'au quai ou elles sont restées amarrées à leurs côtés pendant toute la
durée de l'escale. Le site retenu était Wakasu à une dizaine de kilomètres au
sud-est de Tokyo.
Pendant les cinq jours de l'escale, la force navale d'autodéfense nous a réservé
un accueil des plus chaleureux. En particulier, le cocktail organisé à bord
des frégates japonaises a permis aux marins français d'établir des contacts
étroits avec leurs homologues mippons tout en découvrant la gastronomie traditionnelle
et le fameux saké.
Les officiers élèves ont tout d'abord eu le plaisir d'écouter l'ambassadeur
et ses principaux conseillers leur présenter leur perception du Japon et des
relations franco-japonaises. Ils ont ensuite, dans le cadre des forums découverte,
visité un chantier naval, où sont construits et entretenus aussi bien des navires
militaires que des bâtiments civils.
L'escale a été riche en échanges puisque la Jeanne d'Arc a accueilli, d'une
part, un symposium des équipements navals organisé par des industriels français,
au profit des décideurs japonais, civils et militaires; d'autre part, la Communauté
urbaine de Brest, dans le cadre d'une mission économique.
Ces activités n'ont cependant pas empêché les marins français de découvrir la
ville de Tokyo où les différents quartiers sont autant de sources de curiosités
depuis les temples traditionnels jusqu'aux buildings des quartiers d'affaires.
A l'appareillage de Tokyo, sous un soleil radieux, un exercice a réuni les deux
frégates japonaises et les trois bâtiments français.