Histoire de la BAN Saint-Mandrier (1960-1978)


La 23S reste seule et les Alouette et Hup ont tout le terre-plein pour eux....

1960
La base n'est plus qu'une hydrobase de secours pour les Marlin, seuls hydravions en service de l'Aéronautique Navale. Elle est devenue base d'hélicoptères. Les 3 Sunderland sont encore là pour quelques semaines. Ils vont rejoindre, le 17 février 1960 une autre base, celle de Brest plus proche de leurs eaux natales. Il n'y a plus de SAR régional, plus d'école des réservistes volants, et, avec les derniers hydravions, disparait le poste météo de la base.
Par contre, l'EEBA, seconde partie de la 12S, est orpheline. Elle reste à Saint-Mandrier. Le sort de cette école va devenir indécis. On parle d'abord de la mettre à Nîmes, mais finalement, sous la direction du CC Gavello, elle traversear la rade et s'installera au bord des marais du Palyvestre le 31 décembre 1961, à proximité de la 9F, et rejoindra Nîmes ultérieurement. La 23S reste seule et les Alouette et Hup ont tout le terre-plein pour eux. On met dans le Hangar H3 vide, des véhicules en réparation pour Nîmes-Garons, des véhicules hors d'usage, du matériel de la DBA du Maroc, et toute sorte de matériel. Le hangar de l'ex-12S est devenu un grenier débarras.
Le 1er octobre, la 58S est dissoute à Saint Raphaël, l'Armée de l'Air étant désormais chargée de la formation élémentaire des pilotes d'hélicoptère de l'Aéronautique Navale. La section marine de Chambéry remplace la 58S. Tous les Hup 2 la Marine sont maintenant rassemblés à Saint Mandrier avec la disparition de l'école d'hélicoptères. La 23S est maintenant l'unique formation de Hup dans le monde ! Elle les répartit en détachement pour l'Arromanches, La Fayette, Bois Belleau et le tout récent Clemenceau.
Le 31 mai, le CF Abel quitte la base, lecapitaine de frégate Jacques de Commines de Marsilly en prend le commandement. En fin d'année, deux pilotes de l'administration des Douanes sont en stage sur Alouette.


Un HSS de la 33F en hélitreuillage.

1961
Leur entraînement terminé, les pilotes de la Douane prennent une Alouette de la 23S et s'en vont en Corse pour quelques semaines. Les douaniers partis, le LV Fabre quitte la 23S et laisse l'escadrille aux mains du LV Rougé le 14 mars 1961. Un détachement indien du porte-avions Vikrant, vient à son tour s'entraîner à la 23S.
Le 31 août, la 31F est affecté à Saint Mandrier. Cette formation, habituée aux déplacement rapides dans le Djebel est là... le lendemain, avec 12 HSS dont 6 de la 20S. La 31F prend les locaux d'habitation du Centre d'Education Physique, ainsi que le hangar et les appentis les plus à l'est. Le 22 septembre, un accident aérien d'Alouette a lieu lors d'un entraînement à l'autorotation. Les Services Techniques mettent les HSS au standard ASM, tandis que le Cours des Détecteurs ASM volants quitte la 20S et Saint Raphaël pour la 31F le 15 octobre 1961.

1962
En février, le 17, le CF de Commines quitte la base, remplacé par lecapitaine de frégate Antoine Sanguinetti. Le départ des hydravions, l'arrivée de la 31F et la prochaine venue de la 32F ont été l'occasion pour les Services Techniques de se regrouper : les appentis Est du hangar 4 sont, depuis quelques mois, devenus le siège technique et social de tout ce qui s'occupe de matériel. Beaucoup de boiserie séparent en deux et en long cet appentis qui a pris l'aspect d'un wagon-lit. On remet le fût de la grosse grue en état. La petite grue de 15 tonnes, hors d'usage depuis plusieurs années est en cours de démontage pour remise aux Domaines. Une équipe de la 23S revient des Kerguelen (5 personnes sous les ordres du LV Sassolas). Le magasinier était parti le premier vers Tamatave (Madagascar) avec les 2 Alouette pliées en deux et mises en caisses, les autres le 3 décembre par voie aérienne. Cinq semaines plus tard, toute l'équipe à bord du Galieni, est au pied de l'archipel des Crozet. La mission des Alouette est d'apporter son aide aux glaciologues, hydrographes et autre savants, pour dresser la carte de l'Ile de la Possession. 192 h de vol sont effectuées par vent fort et remuant, sous un ciel éternellement gris et bas. Quelques Marlin de Dakar viennent de temps à autre ; leur hissage sur le terre-plein n'est pas aisé. Il faut atteler 3 tracteurs pour les aider.
Au cours de l'été, les hélicoptères de la 32F quittent l'Algérie sous la houlette du LV Debaecker et gagnent via l'Espagne, la base de Saint-Mandrier où la Flottille a été affecté à compter du 26 juillet 1962. Ce même jour, le GHAN est transféré à Saint-Mandrier et constitué avec les 31F et 32F. La 33F cesse de lui appartenir et dépend de la BAN Lartigue L'aviation embarquée s'enrichit d'une nouvelle formation. D'ailleurs, l'amiral porte-avions leur a prêté le La Fayette qui, d'Oran, ramène personnel et matériel en métropole : c'est une des dernières missions du La Fayette avant son retrait du service. Le 22 septembre, le LV Debaecker fait ses adieux à la 32F qu'il laisse au LV Pierres. Sous son commandement, la 32F a effectué 7758 heures de vol et transporté 34579 commandos. Ses hélicoptères vont être, à leur tour équipé de matériel ASM, des sonars DUAV1, qui sont montés à partir du 1er novembre.
Le Centre d'Education Physique quitte le site de St Mandrier en juillet. Les Morane s'en vont à Querqueville, mais il aura d'abord fallu les déstocker pour l'ERC. Le dernier s'envole en novembre. Le 1er août, la 23S reçoit ses premières Alouette 3. Les 10 et 11 octobre, Alouette et HSS sont employés pour transporter le général de Gaulle et son escorte qui vient de passer 48h en mer à bord du Clemenceau. Dix jours plus tard, le CC Rigoulot quitte le commandement du GHAN. Le CC Lasserre est de retour à St Mandrier, et prend sa suite. Les hélicoptères sont maintenant nombreux. On construit le premier caisson à trous immergeable, pour l'entraînement des pilotes au crash en mer. Ce "casier à crustacés" d'un genre nouveau prend le nom de "Gloutte".

1963
La construction d'un nouveau mess pour les officiers-mariniers est accepté. 70 hélicoptères décollent tous les jours. Toute la drôme spécialisée aux hydravions devient sans spécialité, en particulier les vedettes ravitailleuses. Les Services Techniques ont inventé, pour les remplacer, une manche flottante sur bouées, prête à servir aux derniers Marlin qui pourraient venir. La battellerie de la base reste encore importante : 3 youyous (c'est encore utile) et 12 embarcations diverses.
Un nouveau porte-hélicoptère vient de sortir de sa cale, La Résolue qui deviendra la Jeanne d'Arc. Les Super-Frelon devraient en former le groupe aérien mais comme leur construction a pris du retard, on constitue le groupement aérien de la première campagne avec des Alouette de la 23S (1 Alouette 2 et une Alouette 3 du 15 juin au 7 septembre) et 3 HSS, dont un au moins équipé ASM, du 2 au 7 septembre.
Comme il n'y a pas d'essence à bord, le ravitaillement des HSS sera assuré par un camion citerne, également embarqué.
Les flottilles 31F et 32F participent aux exercices généraux sur l'Arromanches et le Clemenceau. Le 20 mai 1963, le LV Farand quitte la 31F. Le LV Verdery préside maintenant à sa destinée. Ombre au tableau, le commandant quittant écrit "Les pilotes sont pleinement conscients de voler sur des matériels périmés et, pensent-ils, sans efficacité réelle contre des sous-marins". Mais ce n'est pas pour cette raison que, le 1er août, l'hélicoptère du PM Roger se pose en urgence en bordure de piscine, une roue presque dans l'eau.
La 23S transhume de temps à autre dans la région brsetoise : deux Alouette du 20 février au 20 avril pour.. 42 heures de vol, transit compris, puis dix jours en mai. Une de ses Alouette 3 s'en va en Allemagne. La 23S fait la coquette et montre pour Sud-Aviation son treuil et ses capacités en sauvetage, du 3 au 10 octobre. L'Alouette passe par Orange, Lyon, Dijon, Metz, Bitburg, Bonn, Buckebourg, Hambourg, Kiel, Fassberg, Dusseldorf, Cologne, Lahr et trempe son plongeur dans le Rhin.

1964
Alors que beaucoup d'unités sont dissoutes cette année là, la BAN Saint Mandrier est à un stade de plein emploi. Sous le commandement du capitaine de frégate Robert Varela de Casa qui règne sur la base depuis le 1er juin 1963, la 32F parfait avec la 31F son entraînement à la lutte anti-sous-marine. Le 24 juin, la 32F quitte définitivement la BAN pour la Bretagne. La 33F la remplace le 2 juillet. Le 10 juillet, le LV Suquet prend la place du LV Liard à la 23S. Le nombre d'appareils est élevé : 4 Alouette 3, 8 Alouette 2 et 10 Hup 2 : plus de 6000 heures de vol en 18 mois, sans compter les 2 Alouette des Douanes dont la 23S assure l'entretien.
Le stand de tir a disparu, rasé, pour agrandir l'aire de stationnement que l'on espère terminer l'été prochain. Le bloc alimentaire des officiers-mariniers est flambant neuf, tout comme la nouvelle cuisine de l'équipage. La nouvelle tour est en service sur le toit du pavillon de commandement. Le 7 septembre, lecapitaine de frégate Charles Palmésani prend le commandement de la BAN.

1965
Dans les premiers jours de janvier, la base oublie définitivement ses hydravions. Son rôle d'hydrobase de secours lui est enlevé. Sa grosse grue et le slip deviennent inutiles, vestiges du passé. Au début de l'été, la 23S perd la moitié de ses appareils. Tous les Hup sont retirés du service, le 1er juillet, au bout de onze ans à la 23S. La Douane, le standard, le vaguemestre, le tailleur s'installent dans les petits hangars voutés des anciens cercueils à captifs, tandis que l'ESAN est relégué au seul hangar à ballon (H1). Les services techniques construisent autour du grand T de Sainte Sophie une espèce d'HLM en bois pour d'autres bureaux. Le 17 septembre, le CF Palmésani cède sa place aucapitaine de frégate Georges Lasserre.

1966
Le 1er janvier se constituent un 2ème groupe d'hélicoptères qui réunit la 31F et la plus grande part de la 23S, le GHOP, Groupe Occasionnel d'Hélicoptère du Pacifique. Il est commandé par le CC Derlot à partir du 5 janvier. Le 1er avril, le GHAN est dissous. La partie restante de la 23S forme une Alouette (2 Alouette 3 et 4 Alouette 2). Le GHOP quitte Saint Mandrier à bord du Foch le 4 mars 1966. La 31F est formé au chalutage. En mai, la 33F participe à l'exercice Alligator avec la 11ème division en Corse. Le restaurant du personnel civil est inauguré. La Marine a financé en partie des travaux fait par la Mairie de Saint Mandrier, la mise en service du puits de Verlaque et la construction de 2 château d'eau. Enfin.. de l'eau ! Pendant que l'on dresse l'arbre de Noël, le CF Lasserre quitte le commandement de la base et laisse son bureau aucapitaine de frégate André Rivière le 22 décembre 1966.

1967
De retour des îles, la 23F et la 31F ont retrouvé leurs hangars et leurs habitudes. La 23S a laissé à Mururoa la toute jeune section d'Alouette du Pacifique. Le 1er mai, l'ESAN abandonne le hangar 1 et la base. Le personnel civil qui y était employé est inclus dans l'équipe des ST. Des réservoirs d'eau douce sont installés dans la colline. Le 22 décembre, un ancien de la 12S, lecapitaine de frégate Jacques Vatelot prend le commandement de la base. En septembre 1967, la 33F et le commando Jaubert se trouvent embarqués sur l'Arromanches pour l'exercice Alligator 67 à destination de la Côte d'Ivoire. La 33F héliportera le commando sur la Sassandra, lequel commando poursuivra à pied, camions et même un peu de HSS1 vers Bouaké et Gagnoa. L'exercice se terminera d'ailleurs par un défilé, en commun avec les autres commandos et unités de l'Armée de Terre, dans le centre de Gagnoa. Le retour en France se fera via Dakar, Téneriffe et Mers-El-Kébir.

1968
La 31F quitte, une nouvelle fois la base pour une année entière. Elle est affectée le 1er janvier au Clemenceau et au groupe Alpha qui s'en retourne dans le Pacifique pour de nouvelles expérimentations nucléaires. Elle sera de retour à Saint-Mandrier le 12 décembre. La 23S détache elle aussi un groupe assez important en Bretagne pendant toute l'année, car la 22S s'est envolée avec le groupe Alpha. La 33F se trouve ainsi presque seule à assurer le SAR pendant douze mois. Presque, car elle aussi s'absente à bord de l'Arromanches dans la région d'Abidjan en septembre. La 33F continue son entraînement
devenu difficile par la dissolution du trinôme 33F, Arromanches, Groufumaco. Les Commandos ont quitté le Sud pour Lorient et l'Escadre de l'Atlantique. L'Arromanches est dans le fond d'un bassin pour quelques temps.

1969
Lecapitaine de frégate Alain Fatou prend le commandement de la base le 13 février. En juin et juillet, une mission de la 23S en Corse apporte l'aide d'une Alouette au rattachement géodésique de l'île au continent, en alimentant en matériel divers une équipe de la DRME juchée sur le Monte-Cinto puis le Monte Stello à 2700 mètres. Une arrivée très attendue : l'eau ! Le CIN qui est en fin de construction apporte une conduite d'eau. Les citernes flottantes et celles de la colline disparaissent.

1970
Lecapitaine de frégate Jean Corret est le nouveau commandant de la base le 12 février. La 31F devient professionnelle en ASM, la 33F atteint le même niveau dans son entraînement aux missions d'intervention. Les ST ajoutent des ballons gonflables sur les roues des HSS, et un sur la queue. 16 HSS ont maintenant une flottabilité de secours. Il est vrai que l'on a changé 18 moteurs cette année au lieu de 6 l'an passé. Dans la nuit du 20 au 21 août, la base porte secours aux hommes du sous-marin Galathée qui vient de s'échouer volontairement suite à une voie d'eau. Le 3 décembre, la 33F embarque sur l'Arromanches qui arrive à Douala le 15, Fort Lamy le 16, Largeau le 22. Les opérations du Tchad viennent de cpommencer pour elle.

1971
Le 4 mars, lecapitaine de frégate Jean Cazeneuve commande la base. La 33F rentre d'opérations dans le Tibesti, le 29 mars à bord du Foch. Un de ses HSS a été abattu le 22 janvier dans la vallée de Moyounga. Elle a accompli un travail exceptionnel en supportant avec tous ses moyens les unités franco-tchadiennes. La 31F continue de parfaire son aptitude ASM. La 23S découvre la méthode d'entretien continue de ses appareils, ce qui lui permet de maintenir une activité aérienne honorable malgré la diminution du nombre d'hélicoptères de son parc.

1972
Une Alouette 2 recoit un système d'épandage d'anti-moustique et s'en va "fly-toxer" toutes les bases aéro. Les chambrée équipage commencent leur rénovation, tout comme le bloc alimentaire. On remise à la Direction du Port quelques restes flottants de l'hydraviation (cela fait 12 ans déjà...) les remorqueurs Pirogue et Caïque, et l'on voit arriver dans son tricolore blanc, jaune et bleu, la première vedette Arcoa (elle est encore première en 1978...).. Lecapitaine de frégate Claude Maureau prend le commandement de la base le 9 juin.

1973
En mars, la 33F apporte son soutien à la Corse sinistrée, surtout dans la région bastiaise, puis se porte cette fois vers la Tunisie où les inondations de la Medjerda ont provoqué d'importants dégats. A l'été, la base possède son snack et sa rampe. Le bloc alimentaire de l'équipage est en service et donne satisfaction. La 23S n'a plus que 2 Alouette, et parfois une seule ! Un HSS de la 31F inaugure bien malgré lui la flottabilité de secours en se mettant au ras de l'eau au Lazaret le 20 novembre 1972.


Vue aérienne de la presqu'île et de la BAN Saint-Mandrier (fin des années 70).

1974
L'ex 3ème commandant de la 33F, lecapitaine de frégate Michel Beau prend le commandement de la base le 29 avril. La 33F quitte la base pour Djibouti le 4 octobre pour ne revenir à Saint Mandrier que le 25 mars 1975, après avoir participé à la mission Saphir 1 sur le Clemenceau puis à terre avec un commando chez les Afars et les Issars. La 31F part s'aérer sur le Foch en fin d'année vers les Antilles. La base reçoit la visite d'une aéronavale inhabituelle : quatres hélicoptères de la Marine équatorienne ont atterri sur son terre-plein.

1975
En mars, la 33F est de retour de Djibouti où elle a bien travaillé avec le commando Jaubert. La nouvelle caserne est en service ; on ne dort plus à dix par chambrée. Le 23 juillet, la Vénus des îles, une des grandes vedettes civiles qui desservent les îles prend feu avec son plein d'estivants. C'est le drame pour les 300 passagers qui se jettent à l'eau. Les escorteurs rallient l'épave en feu et les hélicoptères de la base apportent leur aide.
Lecapitaine de frégate Francis Jacobi prend le commandement de la base le 31 juillet. La 31F continue son entraînement ASM avec régularité.

1976
Le 14 février, un violent incendie dans le hangar 1 est maitrisé en une demi-heure. Beaucoup de caisse contenant du matériel HSS et une partie des locaux intérieur sont calcinés. Tous les deux mois jusqu'en août, un hélicoptère disparaît du parc aérien de la base : deux HSS à la 31F, un à la 33F, une Alouette 2 et une Alouette 3 à la 23S.

1977
Le 28 février a lieu la prise de commandement ducapitaine de frégate Michel Dulbecco. Peu après, deux HSS de la 31F s'emmêlent leurs rotors en vol mais parviennent à se poser sur l'eau. Les équipages sont indemnes. Les HSS ne sont plus embarqués, seul une partie de la 23S peut s'éloigner de Toulon pour la mission Saphir 2. En septembre, le commando Hubert est administrativement placé sous la tutelle de la BAN qu'il préfère au GEM (CIN). Toujours en septembre, les officiers-mariniers s'installent dans leur nouveau bâtiment qui ressemble plus à un hôtel qu'à une caserne. Des américains sont à la BAN pendant 6 semaines, avec quatre lourds hélicoptères de dragage et plus de 150 servants.


Le premier Lynx arrive à Saint Mandrier (1978).

1978
La fin des HSS approche. Une Alouette de la SJA, sur la falaise de la Loube, se défigure dans un roulé-boulé involontaire. Elle sera, au bout d'une élingue de Super-Frelon, posée sur un véhicule plate-forme venu de la base à Brignoles. La 33F s'entraîne dans l'hexagone avec la 11ème DP, la 3ème DIMa, la 27ème division Alpine. La 31F a débuté sa reconversion sur Lynx à Saint Raphaël. La moitié de ses HSS sont morts et sont relégués dans un parc à ferraille à l'est. L'un d'eux a été déposé dans le fond de la darse de l'Ecole de plongée pour l'entraînement des plongeurs. Le 23 avril, deux jeunes appelés tentent de voler une Alouette de la 23S, qui parvient à décoller de quelques mètres mais s'immobilise en boule dans les rochers de la piste. Les deux jeunes rejoindront la prison des Baumettes, puis la vie civile. Le hangar 1 voit 4500 nouvelles étagères se monter. Le 21 septembre, le CF Dulbecco donne la suite aucapitaine de frégate Gérard Risacher.

(Sources : Carnets de marche de la BAN St Mandrier, texte du CF Queinnec, photos © BAN St Mandrier, Jean-Michel Roche © Netmarine 2002)


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